Le faux mysticisme, ou le plus subtil athéisme
Date
2024-10-01Author
Estado
info:eu-repo/semantics/publishedVersionMetadata
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Cet article voudrait offrir quelques considérations proprement théologiques sur le faux mysticisme, dans l’intention de contribuer à la lutte contre les abus de pouvoir dans l’Église, en particulier ceux qui peuvent se produire dans le domaine de la vie spirituelle. Tant les recherches actuelles sur les cas d’abus que l’histoire de l’Église elle-même témoignent d’un certain nombre de dangers, de dérives et de perversions de l’expérience spirituelle chrétienne la plus authentique. Outre le fait de nuire gravement à la conscience des victimes, ces risques toujours possibles affectent également la véracité doctrinale et l’objectivité de la foi et, en eux-mêmes, peuvent à juste titre être considérés comme faisant partie des ‘delicta graviora’ prévus par le droit pénal canonique. Un tel abus — en plus de fausser la vie spirituelle et de porter atteinte à la liberté de la personne — déforme et adultère la doctrine en niant Dieu devant la conscience de la victime. En ce sens, il s’agit d’un délit qualifié comme ‘gravius’ contre le ‘primum et secundum Decalogi præceptum’. This article would like to offer some clearly theological considerations about false mysticism, with the intention of contributing to the combat against abuses of power in the Church, in particular, against those that can occur in the area of the spiritual life. Both current investigations into cases of abuse and the history of the Church itself bear witness to a series of dangers, aberrations and perversions of the most genuine Christian spiritual experience. Apart from seriously damaging the conscience of the victims, these always possible risks also affect the doctrinal veracity and objectivity of the faith and, in themselves, can rightly be considered among the ‘delicta graviora’ foreseen by canonical penal law. Such a type of abuse — in addition to falsifying the spiritual life and violating the freedom of the person — deforms and adulterates doctrine by denying God before the conscience of the victim. In this sense, it is a ‘gravius’ delicto that attempts ‘contra primum et secundum Decalogi præceptum’.
Le faux mysticisme, ou le plus subtil athéisme
Tipo de Actividad
Artículos en revistasISSN
1290-628XPalabras Clave
faux mysticisme pseudomysticisme ‘delicta graviora’ abus spirituel divinisation athéismefalse mysticism pseudo-mysticism ‘delicta graviora’ spiritual abuse divinization atheism